您做在的位置: 中国投资 > 宏观•政策 > 一带一路 > 中非合作论坛20年:成功与挑战

中非合作论坛20年:成功与挑战

导读


刚方考虑按照国家发展计划2018-2022的要求推进,特别要对标农业、旅游业和工业,将给企业投资留出更大的空间,我们希望采用新的合作方式BOT和PPP

中国与非洲是一种富有成果的关系

中国与非洲保持着一种让有些人不悦的友谊

中非共同抗疫

对标合作领域 预见共赢未来


根据中国与非洲决心推进双赢合作伙伴关系的意愿,中非合作论坛(FOCAC)于2000年正式诞生。

2020年,论坛走过了整整20年的历程,纵观走过的道路和达到的水平,实在难以相信中非合作论坛能在此期间内以其丰硕的成果而名扬天下。


中国与非洲是一种富有成果的关系

在非洲大陆与全世界不同的合作伙伴建立的对话与合作的框架中,中非合作论坛仅仅用了20年的时间就一举成为国际合作的典范。

 中非合作论坛成员的数量迅速提升,表明她充满了活力和吸引力,论坛迄今为止团结了几乎非洲所有的国家,还包括中国和非洲联盟。

由此,最大的发展中国家和发展中国家最集中的大陆,双方都愿意以此确定自己的身份,两方的携手合作产生出了丰厚的成果,引起了广泛的惊奇。

在这类论坛框架下的讲话和落实讲话的成果中,中非合作论坛按照三年的周期系统地落实参与方的承诺,不断打造自己的品牌和特点,获得了合作伙伴们高度满意的评价

中国与非洲保持着一种让有些人不悦的友谊

但是, 言人人殊,如果碰到中非合作论坛受到不乏其人的轻蔑者的小看,那也不必大惊小怪。

这些人对论坛日益丰富的成果熟视无睹,诸如成千上万公里的铁路公路、现代化的海港空港、水电站、自来水厂、医院、学校等等,这一切都展现了中非合作论坛的独特性和独创性。

他们争先恐后地重弹什么债务陷阱、殖民主义、新殖民主义、掠夺原料等等之老调。极尽负面之词扫人之兴,破坏论坛合作伙伴的信心;将一些国家说成是屠夫,又将另一些国家划分为委身于他人而自寻烦恼的受害者。

他们的言论包括向一个国家或者一组国家提供贷款已经成为一项带有利害关系的政策。指责“一带一路”倡议一无是处,非洲国家加入该倡议是误入歧途。

但是,在这些问题上,中国和非洲所幸有足够的智慧和充分的发言权,决不会听风就是雨。

对于殖民主义和新殖民主义的说法,萨苏总统及时地表达了如下意喻明确的惊叹:“何谓殖民主义?何谓新殖民主义?”2013年3月,他在习近平主席历史性访问刚果时如是说。

非洲大陆独立前后追求发展无望,不搞基础设施建设,不搞发展所需的产业,如何能考虑非洲的发展?

不借助一种最低限度的债务,哪一个非洲国家能获得基础设施和产业的发展呢?然而何时何地又会有人认真地倾听非洲的这种诉求呢?

如果今天从一国首都到另一国首都最保险最便捷的交通方式仍然是借道另外一个大陆,那么刚刚开启的非洲大陆自贸区的意义又何在呢?

那些最可追溯的、最透明和最优惠的融资,办好事造福的融资,怎么就变成了陷阱了呢?关于中国不懈努力向非洲和非洲国家提供的多种多样的援助,比如非盟中心和全新的非洲疾控中心,对这样的友好举动,那么又该说些什么呢?

毋庸对比,我们可以说在短短的20个年头里,中非合作论坛的给予超出了人们的期待,为一个百废待兴、笑迎八方来客的非洲打开了从未敢另辟蹊径的希望之路。

中非共同抗疫

去年12月10日在北京召开的第十四次高官会议透露,2018年中非合作论坛北京峰会的务实成果正在持续不断的落实之中,向着下一届的达喀尔会议迈进。没有什么能比看到这些情况更让人感到欣慰的事情了。

高官会议纪要指出,“与会各方一致认为,中非双方在落实习近平主席宣布的‘八大行动’、关于构建更加紧密的中非命运共同体的北京宣言和北京行动计划中紧密合作,强有力地推进了双边关系。

正当新冠病毒疫情大流行令世界担心每况愈下之时,2020年6月17日举行的特别峰会以及会议作出的有针对性的决议及时雨般地巩固了双方不可动摇的勇往直前的意志。若干年前,在西非抗击埃博拉病毒的斗争中,双方展现出了高效坚定的团结互助精神,这些难以忘怀、感人至深的记忆直至今天仍然鲜活地浮现在人们的脑海里。

新冠疫情再一次使中国与非洲的关系得到进一步的巩固,中非关系尚未达到双方期望的彼岸,这又一次证明中非关系走在一条正确的道路上。


对标合作领域 预见共赢未来

去年10月29日,在新冠病毒流行带来负面影响的背景下,中国与刚果(布)合作的中刚经贸混委会第十次会议通过视频会议的形式召开了,刚果(布)是中非产能合作的试点国,是“一带一路”倡议的成员国,与中国签署了全面战略合作伙伴协议。

鉴于双方在抗击新冠病毒斗争中的强有力的团结合作行动,会议首先研究了卫生领域的议题,其次,正在实施中的项目也受到特别的关注,比如,双子塔楼、航空维修中心、国家通信网第三期和数字化等项目,还有议会办公楼、中国政府的援助项目,都进入了研究的后期阶段。

经过对债务问题交换意见,鉴于疫情前和疫情期间刚果(布)享有的优惠待遇,并考虑到双方愿意继续关注疫情对刚果(布)脆弱经济状况的影响,我国再次向主要贸易伙伴表达了感激之情。

作为标志性项目的黑角经济特区也是双方关心的重点,同时还研究了刚果—大西洋铁路修复工程和购买ARJ-21航空器等项目。

为推进两国的合作,刚方考虑按照国家发展计划2018-2022的要求推进,特别要对标农业、旅游业和工业,将给企业行为留出更大的空间,采用新的合作方式BOT和PPP。

已有58年历史的中刚合作,将在论坛机制下的中非合作的引领下越来越健康地发展,并可预期一个美好的未来。




Chine-Afrique : 20 ans de défis, 20 ans de succès du Forum de la Coopération





C’est effectivement en 2000 que le forum de la coopération Sino-Africaine
(FOCAC) a vu le jour, de la volonté partagée de la Chine et de l’Afrique
de s’engager dans un partenariat qui se voulait gagnant-gagnant.

En 2020, ce forum a totalisé 20 ans marqués par de nombreux fruits qui font aujourd’hui sa renommée.


Chine-Afrique, une relation très féconde

Comptant parmi les derniers nés des cadres de coopération et ou de dialogue que
le Continent africain entretient avec différents partenaires à travers
le monde, le focac s’est imposé en à peine 20 ans comme une référence en
matière de coopération internationale.

Signe de sa vitalité et de son attractivité, le nombre de ses membres a cru
vite. Il regroupe désormais en son sein la quasi-totalité des pays
africains, en plus de la Chine et de l’Union Africaine.

Entre les discours inhérents à ce genre de cadres- il s’agit bien d’un
forum-et les réalisations qui les accompagnent systématiquement suivant
un cycle tri annuel, le focac n’a cessé de forger sa marque et son
originalité, à la grande satisfaction des partenaires engagés.

De la sorte, la rencontre entre le plus grand pays en développement et le
continent ayant le plus grand nombre de pays en développement, ainsi que
les deux partenaires aiment à s’identifier, s’est montrée très féconde,
à l’étonnement général.


Chine-Afrique, une amitié dérangeante.

Sans conteste, le Focac affiche aujourd’hui un bilan élogieux. A son actif,
on peut compter des milliers de kilomètres de voies ferrées et de
routes, des ports et aéroports modernes, des barrages hydroélectriques
et autres usines d’adduction d’eau, des hôpitaux et autres
établissements scolaires, bref pour tout ce qui fait la personnalité et
l’originalité du forum Chine-Afrique.

Mais, à la place de ces fruits de plus en plus abondants, les contempteurs du
forum, qui ne manquent pas, voient et ressassent à l’envi, entre
autres, pièges de la dette, colonialisme et néocolonialisme, pillage des
matières premières, etc. En somme, du négatif et tout ce qu’il faut
pour entamer les convictions des partenaires peints en bourreaux et en
victimes. Mais qui a reçu mandat de l’Afrique pour souffrir et
s’apitoyer à sa place?

Accorder des crédits à un pays ou à un groupe de pays serait devenu une
politique avec des enjeux. Les pays africains se seraient trompés ou se
tromperaient en adhérant à l’initiative La Ceinture et La Route, accusée
de tous les maux alors qu’elle n’a encore fait de mal à personne. S’y
ajoute aujourd’hui une certaine diplomatie dite des vaccins.

En toutes ces matières, la Chine et l’Afrique sont heureusement et
suffisamment averties et mieux placées pour ne jamais se montrer
frileuses.

Au sujet des allégations de colonialisme et de néocolonialisme, le
Président Dénis SASSOU-N’GUESSO avait, si opportunément, eu cet
étonnement qui voulait tout dire:« Quel colonialisme ?Quel
néocolonialisme? ». Il s’adressait ainsi au Président Xi Jinping lors de
son historique visite au Congo en mars 2013.

Comment donc concevoir le développement de l’Afrique sans les infrastructures
et les industries indispensables à ce même développement que ce
continent cherche désespérément depuis avant et après les indépendances?

Mais quel pays africain peut les obtenir sans recourir à un minimum
d’endettement ? Mais où et quand trouver des oreilles attentives ?

Quelle signification va avoir la jeune zone de libre échange continentale
Africaine si, pour partir d’une capitale africaine à une autre, le moyen
le plus sûr et rapide aujourd’hui est encore celui qui fait transiter
par un autre continent ?

Comment donc les financements les plus traçables, les plus transparents et
concessionnels, les financements qui font du bien, ont pu  ainsi devenir
des pièges?

Et que dire des aides diverses et autres dons multiformes, à l’image des
sièges de l’Union africaine et du tout nouveau Centre de prévention et
de contrôle des maladies, que la Chine ne se fatigue pas de faire à
l’Afrique et aux pays africains, au nom de l’amitié? Des bourses de
formation et autres séminaires accordés chaque année à ses partenaires
africains ?

Sans besoin de comparaison, on peut dire qu’en 20 ans seulement, le focac a
donné au delà des attentes, tout en ouvrant des espoirs jamais suscités
autrement dans une Afrique où tout est à construire en urgence et où il
y’a de la place pour tous.


⬆ A highway concession project of Chinese companies overseas: National Route 1 of the Republic of Congo


Le Focac et le coronavirus

Dans un contexte marqué par le Coronavirus (COVID-19), il est plus que
rassurant de voir les pertinentes conclusions du sommet de Beijing, sous
l’éclairage de celles de la 14ème réunion des hauts fonctionnaires,
tenue le 10 décembre dernier à Beijing, continuer à être mises en œuvre
dans la trajectoire de la prochaine conférence de Dakar.

Commel’indique le procès-verbal de cette dernière réunion,« les participants
ont unanimement reconnu que la Chine et l’Afrique ont donné une forte
impulsion à leurs relations en travaillant en étroite collaboration à la
concrétisation des huit initiatives majeures annoncées par le Président
Xi Jinping, de la Déclaration de Beijing -Construire une communauté
d’avenir encore plus solide-et du Plan d’action de Beijing.. »

Alorsque la pandémie du coronavirus faisait craindre pire, le sommet inopiné
du 17 juin 2020 sur la solidarité contre le coronavirus et ses
résolutions salvatrices sont venus, à propos, conforter la volonté
inébranlable des deux parties d’aller de l’avant. Les souvenirs
édifiants et inoubliables de leur solidarité agissante et déterminante
dans la lutte contre le virus Ebola quelques années plus tôt en Afrique
de l’Ouest étaient encore frais dans les mémoires.

Le coronavirus a ainsi permis à son tour de raffermir encore davantage les
relations Chine-Afrique qui, visiblement, n’ont pas encore fini de
montrer les limites qu’elles ambitionnent d’atteindre, en donnant une
fois de plus la preuve que ces relations demeurent sur la bonne voie.


Chine-Afrique, une relation toujours plus solide

Cettebonne voie est bien celle empruntée par le Président Xi Jinping dès son
accession à la Présidence de la République Populaire de Chine, en mars
2013, à travers sa première sortie consacrée à une fructueuse tournée en
Afrique où il avait été suivi, une année après, en mai 2014, par le
Premier ministre Li Keqiang.
C’est encore avec sa bienveillance que
les premières visites annuelles des chefs de la diplomatie chinoise
successifs à l’extérieur continuent allègrement d’être réservées à
l’Afrique, à l’image de celle de ce début d’année 2021 du Conseiller
d’Etat et ministre des affaires étrangères, Son Excellence Monsieur Wang
Yi, ce malgré le coronavirus.

Entrentdans le même ordre de considérations les incessants échanges de
délégations à tous les niveaux (partis politiques, jeunesses,
chercheurs, femmes, hommes d’Etat etc) systématisés entre la Chine et
l’Afrique.

On ne perdra pas de vue la deuxième tournée en Afrique du Président Xi en
juillet 2018 et, surtout, l’hospitalité et toute l’attention que ce
Grand Ami de l’Afrique accorde généralement à nombre de ses homologues
Africains qu’il lui a souvent plu d’inviter en Chine.

Sousson impulsion, le forum de la coopération Sino-africaine, de rang
ministériel, s’est déjà réuni deux fois de suite au niveau des chefs
d’Etat et de gouvernement.
A Johannesbourg en 2015 comme à Beijing en
2018, ses remarquables participations, assorties d’annonces de mesures
particulières impactant lourdement et positivement le développement de
l’Afrique, ont largement et davantage contribué à crédibiliser et à
singulariser le focac.

La coopération Sino-Congolaise à l’ère du coronavirus 

Le29 octobre dernier, dans un contexte imprégné du coronavirus et de ses
effets pervers, s’est tenue, en visioconférence, la 10ème session de la
grande commission mixte de coopération entre la Chine et le Congo, pays
pilote en matière de capacité de production, membre de l’Initiative la
Ceinture et la Route et lié à la Chine par un partenariat stratégique
global.

A l’image du secteur de la santé, jeté au devant de la scène par des
actions vigoureuses de solidarité liées à la lutte contre le
coronavirus, une attention particulière y a été accordée à différents
projets en cours d’exécution tels ceux relatifs aux tours jumelles, au
centre de maintenance aéronautique, à la troisième phase de la
couverture nationale en télécommunications, à la numérisation, ou encore
au siège du parlement, énième don du gouvernement Chinois, en voie de
finition.
 Sur la question de la dette, la République du Congo a
redit sa gratitude à son principal partenaire commercial en
considération du traitement favorable qu’elle a connu avant et pendant
la période du coronavirus et de la disponibilité des deux parties de
rester attentives à ses effets sur la délicate situation économique du
Congo.

Le projet emblématique de la zone économique spéciale de Pointe-Noire,
ceux relatifs à la réhabilitation du Chemin de Fer Congo-Ocean et à
l’acquisition des aéronefs ARJ-21 ont également retenu l’attention des
deux parties.

Pourle Congo, la coopération entre les deux parties se poursuivra en
s’appuyant sur le Plan national de développement 2018-2022 qui cible
particulièrement les secteurs de l’agriculture, du tourisme et de
l’industrie. Les deux parties accorderont aussi une plus grande place
aux initiatives privées et à de nouveaux modes de coopération genre BOT
et PPP.

A l’instar donc de la coopération
Chine-Afrique régie par le forum, la coopération Sino-congolaise,
vieille de 58 ans, se porte de mieux en mieux et se réserve elle aussi
un bel avenir.


 编辑 | 张   梅

  翻译 | 周亚滨

 设计 | 大   米