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Production, transformation et textile Le Bénin nourrit de grandes ambitions grâce à sa production cotonnière 贝宁棉花从生产到加工的雄心壮志

By MÊHOUÉNOU Monsèdé Josué Fortuné , Journaliste au quotidien La Nation(Bénin)
文|梅胡埃努·蒙塞德·乔苏埃·福内图尔 (MÊHOUÉNOU Monsèdé Josué Fortuné)  《民族日报》记者(贝宁)        翻译|周亚滨

导读

“贝宁今年稳坐非洲棉花生产第一大国的宝座。我国近几年选择这个定位有其重要的宏大理想。政府决定在当地工业园加工自产的棉花。为了做到这一点,贝宁向众多的投资人敞开市场,尤其是面向中国的投资人。”

贝宁——非洲棉花生产第一国

发展就地加工恰逢其时

为企业提供便利

贝宁是一片充满投资机会的土地

 

 

Bénin——le premier pays producteur de coton en Afrique

588 068,22 tonnes de coton pour la campagne 2022-2023 avec une superficie emblavée de 572 945 hectares. Malgré une performance en deçà de sa précédente campagne (2021-2022) qui s’est soldée par une production de 766.036 tonnes pour une surface emblavée de 638.948 hectares soit un rendement 1,199 tonnes/hectare, le Bénin confirme cette année encore son rang de leader en matière de production de l’or blanc sur le continent. Le pays de Patrice Talon surpasse ainsi une fois encore tous les autres pays producteurs de la sous-région ouest africaine, notamment son rival de tous les temps, le Mali.

De 2018 à 2021, le Bénin a maintenu son record de premier pays producteur de coton en Afrique. En 2019, le pays a produit 678.000 tonnes surpassant ainsi tous les autres pays producteurs sur le coton, notamment le Mali son challenger de toujours. Depuis plus de cinq ans, le pays tient tête à ses challenges. Cette année 2023, le Mali n’a pu produire que 390 000 tonnes, ce qui le relègue au rang de troisième meilleur producteur derrière le Burkina Faso. A la base de ces contre-performances généralisées, des attaques d’insectes ravageurs, mais aussi des difficultés d’approvisionnement en engrais, sans oublier le terrorisme dans la région. Si le Bénin a pu s’en tirer, c’est parce que des dispositions ont été prises par le gouvernement, explique Sagbiri Sinagui, producteur de coton dans la commune de Kérou au nord du pays à 650 kilomètres de Cotonou, une des principales localités où le coton béninois est produit. « Cette année, le suivi a été rigoureux. Nous avons eu nos engrais à temps et en masse. Nous avons utilisé assez de fertilisants pour créer la résistance sur les ravageurs », confie ce producteur de 45 ans qui totalise plus de vingt ans d’expérience dans la production de coton.

Le coton représente la plus importante filière économique du Bénin. Selon les chiffres du gouvernement, il génère plus de 40% des emplois en milieu rural et fait vivre plus de 50% de la population. Ce pays d’Afrique de l’Ouest peuplé d’environ 12,5 millions d’habitants est l’un des plus grands exportateurs de coton d’Afrique. Depuis avril 2016, à la faveur de l’arrivée au pouvoir de Patrice Athanase Guillaume Talon, précédemment, première fortune du pays ayant principalement fait fortune dans le bisness du coton et des intrants, le Bénin a nettement amélioré sa production reprenant ainsi son rang de leader.

Selon les données de l’ex- Institut National de la Statistique et de l’Analyse Économique, « le coton demeure le premier produit d’exportation du pays et les productions les plus élevées proviennent des communes de Kérou, Sinendé, Kalalé puis Banikoara dans les départements du Nord ».

Si la Chine est connue comme producteur mondial de premier rang, devant l’Inde, l’Afrique vient en troisième place avec les productions de pays comme le Burkina, la Cote d’ivoire, le Mali, le Bénin, comme peloton de tête en Afrique.

L’ambition du gouvernement béninois précisée dans le programme de développement 2016-2021, puis 2021-2026, c’est de faire du pays encore très faiblement industrialisé, un hub industriel pour la transformation des produits agricoles notamment le cajou, le coton, le karité, l’ananas, le soja. Ceci, pour capter, de manière beaucoup plus importante, la plus-value des produits agricoles du Bénin.


L’heure de la transformation locale 

Le coton produit au Bénin ne voyagera plus à travers le monde pour revenir en produits finis et manufacturés sur les marchés du pays. Les actuels autorités du pays ont décidé de faire transformer sur place une bonne partie de la production cotonnière.

En 2022, dix usines intégrées de textiles ont signé des accords avec le gouvernement béninois en vue de construction d’usine de transformation sur le site de zone économique spéciale de Glo Djigbé à 45 kilomètres de Cotonou la capitale économique du pays. Chaque année, tout l’or blanc du Bénin est exporté car le pays ne dispose quasiment plus d’industrie textile pour la transformation. Une situation que les autorités actuelles du pays sont décidé de changer complètement.

« Notre stratégie c’est travailler pour être pour être compétitif dans un environnement global. Cela veut dire qu’il faut être capable de faire de la qualité, du volume à une fréquence planifiable », a expliqué Romuald Wadagni, ministre d’Etat du Bénin, chargé de l’économie. L’option faite par le Bénin lui permettra de porter la transformation du coton localement produit de 1% à 12,5% par an d’après le ministère de l’agriculture. L’ambition du pays, c’est de parvenir d’ici les cinq prochaines années à transformer la totalité de sa production de coton sur place. Plus d’une trentaine d’usines seront installées à cet effet, selon les informations recueillies auprès de la Zone industrielle. A partir de ce moment, le pays pourrait exporter des vêtements un peu partout dans le monde, projettent les autorités. Ceci, après avoir gagné le pari de la production en triplant la production du coton en cinq ans peine, passant de 229.222 tonnes en 2016 à 728.000 tonnes en 2021 déjà.

Produit phare de l’économie béninoise, le coton représente à lui seul 61 % des recettes d’exportation, selon Alimatou Shadiya Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce. Elle indiquait ses chiffres à l’occasion du lancement de la campagne de commercialisation de coton 2022/2023 dans le Nord du pays, zone à forte production de coton. Selon les informations recueillies auprès des acteurs de la filière, le kilogramme de coton brut du Bénin est cédé à moins d’Un dollar sur le marché.

Or, avec les produits issus de la transformation et les produits textiles à fabriquer dans la zone industrielle de Glo Djigbé, les articles les moins chers devraient coûter au moins 30 Dollars. Le site web de la structure renseigne en effet que sept cent (700) milliards de Francs CFA, c’est la somme allouée à la construction de ces industries qui serviront à la transformation de toute la production cotonnière du Bénin. Pour la première phase, il sera lancé, la construction de trois (03) usines avec une production totale évaluée à trois cent six (306) milliards de Francs CFA. Environ quinze mille (15 000) personnes seront employées dès le lancement officiel des travaux.


Des facilités pour les entreprises

L’ambition d’industrialisation du pays a reçu récemment un important appui de la Banque ouest africaine de développement (BOAD). Cette institution bancaire sous régionale a appuyé la Société textile du Bénin (STB) à travers un prêt de dix milliards pour l’implantation dans la zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) d’une usine intégrée de transformation de coton en vêtements, d’une capacité annuelle de 10 000 tonnes. « La mise en place de cette unité permettra de produire 19 millions de vêtements (polos et tee-shirts) par an » selon la Banque.

La mise en œuvre des projets de transformation de coton a aussi pour ambition de réduire le chômage des jeunes. Plus de 1000 jeunes ont été recrutés et formés aux métiers du textile en peu de temps. Dans les mois à venir, il est projeté un programme de recrutement de près de 15 000 jeunes de 18 à 30 ans. L’objectif c’est de former une main d’œuvre qualifiée aux futurs investisseurs dans la zone. « Bientôt, il n’aura plus aucune raison pour un jeune Béninois de se plaindre du chômage… Nous allons même manquer de main d’œuvre », explique Laurent Gangbès, directeur général de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations à des journalistes en visite sur le site.

Pour encourager les entreprises à s’investir davantage, des facilités et des exonérations leur sont accordées. Les entreprises qui importent la matière première et exportent des produits finis, sont exonérés de frais de douane à l’importation. Celles dont la matière première se trouve surplace comme le coton, le cajou, le karité, le soja, ont également des avantages. Celles-ci concernent des exonérations de droits de douane sur les machines, matériels, équipements, des procédures simplifiées de transferts de marchandises la liberté de transfert de fonds… A cela s’ajoutent des exonérations patronales sur salaire, des facilités de délivrance des visas d’entrée et des cartes de résidents économiques.


Une terre d’opportunités pour les investissements

Depuis avril 2016, le Bénin expérimente une nouvelle gouvernance plus rigoureuse qui fait une place de choix aux investissements étrangers. Le pays connait une amélioration du climat des affaires et a innové avec une zone industrielle spéciale unique dans la sous-région ouest-africaine dont la vocation est d’accélérer le niveau d’industrialisation du pays. Ceci, pour mettre aux investisseurs étrangers de s’implanter pour la transformation des produits issus de l’agriculture béninoise comme le cajou, le coton, le karité… Dans le même temps, de nombreuses facilités sont offertes aux créateurs d’entreprise. Des mesures de viabilité des entreprises naissantes ont vu le jour et les Petites et moyennes entreprises (Pme) ont profité de cette attention pour se créer en masse avec pour ambition de devenir le fleuron de l’économie béninoise. Le gouvernement béninois a aussi allégé la vie aux entreprises à travers des garanties de crédit à faible taux d’intérêt et des allègements fiscaux pour les aider à maintenir la compétitivité sur le plan national et régional. Selon le Rapport annuel sur l’environnement des entreprises (RAEE) l’ambition du président de la République du Bénin est de parvenir à un relèvement des chaînes de valeurs ajoutées pour le développement du secteur de la transformation, en particulier dans le domaine de l’agro-industrie.

Le tissu économique du Bénin repose pour près de 90% sur les petites et moyennes entreprises si l’on s’en tient aux statistiques disponibles sur le secteur. De 13 000 en 2015, le nombre d’entreprises créées au Bénin est passé à 40 000 en 2020, rapporte Laurent Gangbès, directeur de l’Agence pour la promotion des importations et des exportations (Apiex) au cours d’un échange avec des acteurs économiques. Depuis le 17 février 2020, il est possible de créer son entreprise et d’effectuer toutes les formalités en ligne sans avoir à se déplacer via la plateforme www.monentreprise.bj.

Aujourd’hui le processus de formalisation des entreprises au Bénin a été totalement simplifié, modernisé et rendu presque gratuit. Toutes les formalités se font désormais en une seule étape et en ligne sur www.monentreprise.bj. Les coûts et délais de création sont complètement réduits. Ainsi on peut créer votre entreprise individuelle à seulement 10.000 FCFA et une société à 17 000 FCFA, le tout en trois heures ouvrables. Pour la création des SARL (Sociétés à Responsabilités Limitées), l’intervention du Notaire est facultative et l’associé unique ou les associés sont libres de déterminer le montant du capital social de départ.

Pendant les douze premiers mois de son existence, l’entreprise ne reçoit pas les services des Impôts, même pas pour une visite de courtoisie des inspecteurs, laisse entendre Nicolas Yènoussi, directeur général des Impôts. Avec une simple déclaration sur l’honneur, les promoteurs peuvent également reprendre leurs entreprises qui ont cessé de fonctionner depuis plusieurs années tout en faisant preuve de bonne foi, ajoute-t-il. Depuis quelques mois, le Bénin est donc reconnu par la Cnuced comme le pays le plus rapide en matière de procédure de création d’entreprise.

Mais le Bénin ne compte que pas que les entreprises internes. Le pays espère beaucoup de l’investissement étranger. Au nombre des partenaires les plus attendus, figure la Chine. Dimanche 2 avril à Pékin à l’occasion du forum économique sino-béninois, dans les locaux du Kerry hôtel, Arnauld Akakpo, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin a expliqué aux opérateurs économiques chinois que les avantages à investir dans le pays.  Selon lui, le pays a un fort potentiel et « dispose d’énormes atouts et potentialités pour répondre à leurs besoins dans les domaines de l’agroalimentaire, des infrastructures, de la cosmétique, l’hôtellerie ».

 


 


贝宁——非洲棉花生产第一国 

2022-2023年生产季57.3万公顷的播种面积生产棉花58.8 万吨。尽管本季产量低于上季(2021-2022),63.9万公顷播种面积生产棉花76.6万吨,即每公顷1,199吨,贝宁仍然是非洲大陆上生产这种白色黄金的冠军。塔隆总统领导的国家再次超过西非地区的各生产国,尤其是超过了长期的竞争对手,马里。

棉花是贝宁最重要的经济部门。根据政府数据,棉花创造了40%以上的农村就业机会,养活了50%以上的人口。这个拥有1200万人口的西非国家是非洲最大的棉花出口国之一。过去国家的第一财富主要是在棉花和相关物资投入的业务中创造财富,2016年4月以来,得益于塔隆总统上台执政,贝宁明显提高了棉花的产量,从而重新获得了领先地位。

根据前国家统计和经济分析研究所的数据,“棉花仍然是国家首要的出口产品,产量最高的地区是北部省份的Kérou, Sinendé, Kalalé,Banikoara等县”。

如果说中国是众所周知的世界领先的生产国,位列印度之前,那么以布基纳法索、科特迪瓦、马里、贝宁等国产量为龙头的非洲则是季军。

贝宁政府2016年~2021年发展计划以及2021年~2026年的发展计划中都明确了目标,要将现在工业化水平低下的国家建设成农产品加工的工业中心,尤其是对腰果、棉花、乳油木果、菠萝、大豆的加工。就地加工可以最大化地捕获贝宁农产品的附加值。


发展就地加工恰逢其时 

贝宁生产的棉花将不会先在世界各地旅行,然后变成成品再返回家园了。我国现任政府决定将大部分棉花在当地加工。

2022年,十家综合纺织厂与贝宁政府签署了协议,将在距离经济首都科托努45公里的格洛吉格贝(Glo Djigbé)经济特区建设加工厂。由于几乎没有加工纺织品的工厂,每年贝宁的白色黄金全部都出口了。现任政府决定彻底改变这种状况。

“我们的战略目标,是努力做到在全球环境下具有竞争力,这意味着能够按照计划的频率做到保质保量”,贝宁负责经济事务的国务部长Romuald Wadagni解释。按照农业部长的说法,贝宁做出的这项选择使其能够将当地生产棉花的加工率从每年的1%提高到12.5%。贝宁的雄心是从现在起到未来五年内能够就地加工全部的棉花产量。根据从工业园区收集的信息,将有30多家棉花加工工厂在那里安家。当局设想,届时我国可以向世界各地出口服装了。在短短五年内棉花产量从2016年的22.9万吨提高到2021年的72.8吨,增加了二倍,赢下这个赌注之后,就地加工这件事势在必行。

工贸部长Alimatou Shadiya Assouman表示,棉花作为贝宁经济的主导产品,仅这一项就占出口收入的61%。她在北部棉花生产重镇2022—2023棉花销售季启动仪式上提到了这些数字。根据棉花行业有关部门的信息,每千克贝宁皮棉市场价格不足1美元。


为企业提供便利 

我国工业化的宏伟蓝图近期得到西非开发银行的有力支持。这家次区域银行通过提供100亿西非法朗支持贝宁纺织公司在格洛吉格贝(Glo Djigbé)工业区设立一家棉花综合加工厂生产服装,年产量1万吨。银行表示,这家工厂每年能够生产1900万件服装(短袖运动衣和T恤)。

实施棉花加工项目也可以实现减少青年人失业的目标。短时间内,已有1000多名年轻人被招募和培训从事纺织行业。未来数月,有计划要招募近15000个18至30岁的青年人。目标是为工业园区未来的投资培养合格的劳动力。投资出口促进局局长Laurent Gangbès在参观园区时说,“很快,贝宁的年轻人没有任何理由抱怨失业了……我们甚至可能会缺少劳动力。”

为了鼓励企业更多地投资,我们将向他们提供一些便利和豁免措施。进料加工出口成品的企业将免交进口关税。使用当地原材料,比如棉花、腰果、乳油木果、大豆的企业也同样有优惠。可以在机器、物资、装备上免除关税,简化货物转移的程序,保障资金流动的自由……此外,还免除资方的工资税,提供入境签证和经济居留证的便利。


贝宁是一片充满投资机会的土地 

从2016年4月以来,贝宁尝试了一种新的更严格的治理方式,意在成为外国投资的首选之地。我国的营商环境得到改善,创新设立了西非次区域的唯一一个工业特区,功能是为了加快提高国家的工业化水平。这个园区为外国投资人建厂加工贝宁的腰果、棉花、乳油木果等农产品提供了方便。同时,也为创业者提供了许多便利。出台了帮助新生企业生存的措施,许多中小企业利用这样的呵护条件雨后春笋般出现,心怀成为贝宁经济精锐的雄心。贝宁政府通过低息信贷担保和税收减免为企业减负,帮助它们在本国和地区维持竞争力。根据企业环境报告,共和国总统的抱负是实现增值链升级,促进加工部门的发展,特别是在农业工业领域。

根据所掌握的该部门的统计数字,贝宁的经济结构将近90%基于中小企业。进出口促进局局长Laurent Gangbès在与企业交流时说,在贝宁创建的公司数量已从2015年的13000家增加到2020年的40000家。从2020年2月起,创建企业需要履行的全部程序可以线上通过www.monentreprise.bj平台办理,无需跑路。

今天,企业在贝宁办理合规手续的过程已经完全简化、现代化了,几乎是免费的。所有手续现在可以在线上通过www.monentreprise.bj一次完成。新建企业的费用和时限完全缩减。独资企业(一人公司)仅需1000西非法朗,股份公司为17000西非法朗,全部手续在三个工作小时内可以完成。创建有限责任公司时,是否需要公证介入不予强制,单一股东或多位股东可以自由决定公司初始股本的金额。

税务局局长Nicolas Yènoussi说,企业成立后的前12个月内毋须接待税务部门,甚至可以不接受税务官员礼节性造访。他还说到,只需一份简单的声明,发起人表明诚意,也可以重新接手停业若干年的企业。因此,贝宁被贸发会议认为是办理新建企业程序最快的国家。

但是,贝宁不仅仅指望国内企业投资,也希望大量的外国投资。最受期待的伙伴中,中国名列其中。4月2日在北京凯利酒店举行中贝经济论坛时,贝宁工商会主席Arnauld Akakpo向中国经济界人士讲解了到我国投资的种种优惠。他说,贝宁具有强有力的市场潜力,“在农业食品、基础设施、化妆品和酒店业领域,拥有许多优势和潜能,可以满足中方投资人的要求。”。